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04 novembre 2015

Témoignage J. Demont Ville de Lyon H100III

Pouvez-vous nous présenter le service espace vert de Lyon ?
Le service espaces verts de Lyon c’est : 390 personnes dont près de 300 jardiniers, le reste étant composé du personnel administratif, de la comptabilité mais aussi du service technique comme les mécaniciens, serruriers, magasinier. C’est aussi un service production, un service arbre et élagage, une équipe jeux et mobilier urbain, jardin zoologique, un service fontaine, une équipe de plombiers et d'électromécaniciens.

 

Combien d’hectares a la ville de Lyon ?
450 hectares à entretenir avec prochainement une plaine asiatique avec animaux et végétaux en complément avec la 1ère expérience de la plaine africaine.

 

Quels sont les plus beaux parcs et jardins de la ville de Lyon ?
Tête d’OR : situé sur les berges du Rhône, en plein cœur de Lyon, ses 117 hectares, permettent de le citer comme le plus grand parc urbain de France. Totalement dédié aux loisirs, à la découverte et à la détente, ses espaces verts sont le théâtre de nombreuses activités : zoo, manèges, boutiques, spectacles, balades en poneys, jardin botanique...

 

Autre parc, celui de la Confluence, qui bénéficie d’un patrimoine naturel exceptionnel. Le projet urbain a renforcé cette intimité avec la nature, présente jusqu’au pied des immeubles. Plus largement, les espaces naturels structurent le quartier. Le parc du Confluent a une superficie de 23,7 hectares. Il dispose de jeux pour enfants. Les animaux tenus en laisse sont autorisés.

 

Quels sont les différents équipements du service espaces verts de la ville de Lyon ?

  • Matériel de travail au sol pour la préparation du sol
  • Tondeuses et tracteurs
  • Matériel de transport, véhicules, remorques…
  • Equipement de désherbage phyto : de moins en moins avec les politiques de ZERTO phyto, la démarche ISO 1401…

 

La tendance est-elle écologique ou plutôt économique ?

La tendance est écologique mais également économique, les deux ne sont pas incompatibles. C’est par exemple la fin du traitement de prestige qui est le plus couteux en travaux, production et en entretien… pour se limiter à 3 catégories : l’entretien +, l’entretien nature, l’entretien sauvage.
Ce qui coûte le plus cher est la production de fleurs massives. Différentes catégories, la plante annuelle avec les printanières et estivales comme les chrysanthèmes et biannuelles comme les pensées et les pâquerettes. Aujourd’hui on plante des vivaces une fois dans l’année ou même sur plusieurs années.

 

Quelles sont les principales marques utilisées à la ville de Lyon ?
Les principales marques utilisées dans les espaces verts sont en N°1 Kubota avec les autoportées, Etesia/Outils Wolf pour les autoportées et conducteurs marchants et les marques Sthil et Echo.

 

La ville de Lyon et Etesia c’est une longue histoire ?
Les relations avec Etesia ont commencé avec les Outils Wolf pour leurs conducteurs marchants et le matériel d’outillage notamment le multi star, un seul manche pour plusieurs outils.
Avec Etesia l’histoire débute en 1996 / 1997, avec la naissance des Hydro 100. Des tondeuses qui ont été utilisées très longtemps, l’une d’entre elle a été réformée en 2014. Elle était utilisée pour l’entretien des serres. En 2015 un appel d’offre a été lancé pour 3 ans avec le choix technique d’Etesia et Outils WOLF et avec d’autres marques notamment John Deer.

 

Vous avez développé une tondeuse un peu spéciale avec le centre de recherches Etesia ?
La relation avec Etesia n’a pas été que commerciale. A partir de 2006 j’ai travaillé sur le programme européen végétal qui devait contribuer à la limite de l’importation du soja des Etats-Unis. Il s’agissait d’une opération de brassage et d’écrasement de la graine pour fournir de l’huile, un liquide pouvant être récupéré pour alimenter en carburant les tracteurs et multiplier ainsi les ressources. Le résultat technique était excellent. La tondeuse autoportée Etesia fonctionne toujours 10 ans après, mais le contexte compliqué de l’énergie et du carburant a mis fin à l’expérimentation.

 

Comment voyez-vous le futur technologique de l’entretien des espaces verts ?
Le futur c’est moins de tonte et moins de travail au sol.  C’est plus de fauchage à l’aide de matériel agricole mais aussi des entretiens de grande qualité à l’aide de tondeuses à conducteurs marchants et des autoportées qui devront aussi permettre de couper de l’herbe très haute.